Il prend ses premières leçons de musique avec Anna Pavlovna Kantor qui est connue comme le professeur d'Evgeny Kissin. Il poursuit ses études avec Valentina Pavlova, elle même ancienne élève du grand professeur Felix Blumenfeld qui a façonné l'école pianistique russe avec des pianistes tels Simon Barere et Vladimir Horowitz. Leonid donne son premier récital en 1998 à Saint-Etienne en France. Il reçoit des critiques excpetionnelles: "Malgré son jeune âge, Leonid Egorov est maître complet de son art", l'éminent critique de musique Fabrice Pincet a écrit [lire la critique du concert]. Les concerts que Leonid donne à Moscou ont également reçu de grandes éloges: "Seul un pianiste réellement profond peut exprimer l'essence même de la musique de cette façon", a écrit le critique de la Gazette Musical Russe à propos de son interprétation de la sonate No. 32 de Beethoven. Un autre critique a écrit de son récital de Chopin: "La performance de Leonid Egorov incarne l'esprit romantique du temps de Chopin et rappelle aux auditeurs les grands maîtres du passé que sont Raoul Koczalski, Josef Hofmann et Vladimir de Pachmann".

Leonid dédie son premier album à Claudio Arrau, ce qui n'est pas surprenant. Arrau a une énorme influence sur le jeune musicien. L'expressivité et l'enchantement de tous les instants de la musique d'Arrau révèlent de nouveaux secrets, même dans les pièces les plus fréquemment interprétées. La même impression est produite lorsque Leonid Egorov joue. L'état d'esprit naturel de ce musicien est l'inspiration. Comme le poète Alexander Pushkin a remarqué: "l'inspiration, c'est être complètement réceptif aux expériences extérieures et être passionné lorsqu'il s'agit de les interpréter". En d'autres mots, pour Leonid Egorov, il n'y a pas de performance parfaite. Il est entièrement réceptif aux nouvelles expériences qu'il intègre et qu'il libère alors sous la forme d'un son, à travers le stupéfiant et époustouflant jeu qui est son don.

Cet album comprend la sonate No. 32 op. 11 en Do mineur de Ludwig van Beethoven, la pièce pour piano No. 1 en Mi bémol majeur D.946 de Franz Schubert et le Scherzo No. 1, op. 20, en Si mineur de Frédéric Chopin.

Les auditeurs déjà familiés avec d'autres performances de ses travaux vont sûrement avoir un nouvel aperçu de son talent et améliorer leur compréhension de ce qu'ils pensaient déjà savoir. Grâce à la puissante créativité du pianiste, ils remarqueront pour la première fois des détails qui étaient avant cachés, l'unique expressivité de chaque moment et les interprétations nouvelles et originales de la musique. Les auditeurs moins familiés avec ces oeuvres découvriront le vaste monde de la musique romantique et apprécieront sans aucun doute d'y être guidé avec l'aide de l'éblouissant sens artistique et de l'inspiration de Leonid Egorov, un des plus grands pianistes de notre temps.